Gestion des déchets plastiques: les étudiants peuvent-ils servir de vecteurs du changement

Gestion des déchets plastiques: les campus (étudiants) peuvent-ils servir de vecteurs du changement. L’université qui serait au premier plan dans la solution idoine aux problèmes de société est aujourd’hui une source des problèmes.

Nous sommes un club des recherches scientifiques composés des étudiants et enseignants de tout horizon qui veulent partager leurs expériences dans le domaine de la recherche scientifique: Rédaction de TFC; mémoires, rapport des stages, etc. mais aussi partager sur certaines thématiques de la vie quotidienne. Dans les domaines tels que: environnement (écologie, climat: quelle est la place des étudiants dans différentes conférences sur le climat, différentes Cop, différents sommets?), santé, éducation; entrepreneuriat, tourisme, etc. Nous voulons mettre en place au sein de l’université un cadre d’échanges et des dialogues interactifs permanents entre étudiants des divers horizons.

La question de pollution plastiques est le problème environnemental le plus grave de époque après les changements climatiques. Actuellement les scientifiques n’hésitent pas d’appeler cette ère géologique: l’âge des plastiques. Notons que le plastique est le 3ème matériau le plus fabriqué au monde après le ciment et le cuivre et qui engendre une pollution importante, source des menaces pour l’environnement. En termes de production Selon le rapport de l’office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques sur la pollution plastique (OPECST), en 2018, le monde entier a produit 360 millions de tonnes de plastiques et qui devrait doubler d’ici 2050 (720 millions de tonnes) 81% des plastiques mis en circulation deviennent des déchets après au bout d’une année.

Les poissons contribuent de façon vitale à la sécurité alimentaire de plus de 200 millions d’Africains et génèrent une part importante de revenus. Dans les pays à faible revenu, les poissons contribuent à environ 20 % de protéines animales, alors que ce pourcentage atteint 50 % dans les pays insulaires ou côtiers densément peuplés comme l’Egypte, le Ghana, la Guinée et le Sénégal.

L’enjeu est de taille, puisque la population de l’Afrique devra doubler d’ici 2050, passant de 1,2 à 2,5 milliards. Cette pollution diffuse et invisible constitue cependant une menace pour les écosystèmes et la santé humaine. 1,4 million d’oiseaux et 14 000 mammifères seraient retrouvés morts chaque année en raison de l’ingestion de macro plastiques. Enfin, les déchets plastiques peuvent être sources de contaminants (perturbateurs endocriniens, polluants organiques persistants) Environ 12 millions d’Africains dépendent des mers pour se nourrir et travailler dans des activités exploitant les ressources et les milieux aquatiques, que ce soit la pêche, l’exploitation côtière minière et pétrolière, le transport maritime, l’aquaculture, le tourisme côtier, les sports nautiques, le marketing, la construction de bateaux et d’équipements, etc. Les plans d’eau ne fournissent pas seulement de la nourriture et des emplois, ils soutiennent également la croissance économique, régulent le climat et contribuent au bien-être des communautés côtières », il est urgent de « développer, gérer et protéger durablement les ressources naturelles maritimes ».

Limites dans la gestion des déchets plastiques Economiques Techniques (technologies) Règlementaires Faible prise de conscience de l’ampleur de la pollution due aux plastiques Les plastiques sont partout: dans les océans, les rivières, les mers, les plages, dans les forets, parcs et réserves. 80% de plastiques marins proviennent de la terre et des rivières Aujourd’hui les températures mondiales ne cessent d’augmenter et d’atteindre des niveaux records où tous les regards se tournent vers Dubaï aux Empirâtes arabes unis qui accueillent les dirigeants du monde du monde entier du 30 /11 au 12/12/2023 pour tracer une voie ambitieuse dans la lutte mondiale contre les changements climatiques. C’est le temps fort des négociations climatiques puis qu’elle doit établir le premier mondial des engagements pris par les Etats à Paris en 2015 lors de la COP21.

Les Rôles des étudiants Mettre l’accent sur la sensibilisation et l’éducation des citoyens L’OPECST (office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques ) rappelle d’ailleurs que la lutte contre la pollution plastique est « l’affaire de tous » et, au premier chef, des citoyens. Les solutions ne peuvent se limiter aux seules actions des pouvoirs publics et des acteurs économiques. Consommer moins de plastiques et spécialement ceux à usage unique Participer à des ramassages de déchets plastiques Nettoyer les cours d’eau, le lac etc. Soutenir les associations engagées dans la lutte contre les pastiques Recycler les déchets plastiques S’informer et sensibiliser contre la pollution plastique