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A propos de la RCVMA

La Radio Communautaire la Voix de Masisi (RCVMA) est une association sans but lucratif (ASBL) établie pour servir de plateforme d’information, d’éducation et de promotion de la paix au sein de la communauté du Territoire de Masisi, dans la province du Nord-Kivu, en République Démocratique du Congo. Fondée le vingt-sept novembre deux mille dix-neuf, RCVMA diffuse sur la fréquence de modulation de quatre-vingt-treize point zéro mégahertz (93.0 MHz) et s'engage dans la promotion d'une coexistence pacifique et du développement communautaire.

Mission et Ligne Éditoriale

La mission de RCVMA est de contribuer activement à la promotion de la paix et de la cohésion sociale au sein des communautés locales. À travers ses programmes, RCVMA vise à renforcer la cohabitation pacifique, sensibiliser sur la santé, soutenir l'agriculture et l'élevage, encourager le développement et promouvoir le bien-être communautaire. La radio diffuse des émissions en langues locales et nationales, dont le Kiswahili et le Français, pour mieux servir et toucher toutes les couches de la population.

Contenu et Programmation

RCVMA propose un large éventail de programmes, notamment des émissions culturelles, des journaux d’information, des débats communautaires, ainsi que des initiatives éducatives. Les programmes sont conçus pour informer, éduquer et unir les auditeurs, tout en reflétant la diversité culturelle de la région. Les informations diffusées sont rigoureusement sélectionnées pour promouvoir un climat de confiance et de paix dans la communauté.

Organisation et Équipe

La gouvernance de RCVMA est assurée par un comité dévoué composé de leaders communautaires et de professionnels passionnés : - Président du Conseil d'Administration (PCA) : Kisirani Balingene Cyprien - Directeur Général (DG) : Muhindo Balingene Georges - Directeur de Programmes (DP) : Samuel Lukuli Assumani - Directeur de Programmes (DP) : Backe Maombi

Contacts

RCVMA accueille et encourage toute forme de collaboration et de partenariat pour renforcer ses actions et soutenir ses objectifs communautaires. Vous pouvez nous contacter par :
- Adresse e-mail : lavoixdemasisiradio arobase gmail point com
- Numéros de contact : +243 821 415 038 / +243 995 486 673

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Sud-Kivu/Idjwi/Exploitation du sable dans le territoire : cessez de déplacer gratuitement la terre d’idjwi en sacrifiant les générations futures.

Le territoire d’Idjwi est un bloc sur le lac Kivu qui ne s’augmente pas mais perd jour et nuit son sol par les exploitants ramenant le sable à Bukavu, Goma et au pays voisin sans aucun profit revenant aux paisibles habitants ni au bloc Idjwi et ses annexes Ilots.

Depuis la nuit des ancêtres le territoire d’Idjwi a toujours servi les villes voisines dans les matériaux de construction, notamment les Briques et le Sable, et la croissance démographique actuelle de Goma et Bukavu demande une satisfaction en ses besoins de construction.

Notons que cette pratique conduit aujourd’hui à la dégradation de plusieurs champs, routes, les extractions menacent les côtes du lac Kivu, les écosystèmes sont perturbés, les collines, rivières et environnementale d’Idjwi.

C’est ainsi que certains champs ne produisent plus, des bains des alevins confondus à des carrières des sables. Ce qui crée des remous qui assombrissent l’eau, abîment la flore sous-marine sans compter les petits poissons tués par les engins.

Ces extractions sont en croissance de partout sur l’île d’Idjwi dans les propositions inquiétantes. Les routes d’ouverture territoriale et inter-groupement délabrées.
Il faut noter qu’en Indonésie 25 îles ont déjà disparu sous l’effet des extractions massives de sable
Selon une étude menée par droits, environnement et citoyenneté dec-organisation, le sable serait la deuxième source la plus utilisée dans la ville de Goma, Bukavu.

Prenant en compte que le territoire d’Idjwi reste le grand fournisseur de sable à part quelque quantité en provenance de Kalehe ; Idjwi reste un bloc flottant sur le lac Kivu est confronté à une disparition de son sol ramené dans différentes villes dont Bukavu, Goma et le Rwanda, sa position géographique qui l’indisposerait aux conséquences environnementales, la pénétration des eaux du lac à l’intérieur si cette exploitation continuerait et si les acteurs continuaient à déplacer la terre d’Idjwi vers les grandes villes de la région.

Contacter à ce sujet certains acteurs de la société civile se sont posés quelques questions sur l’exploitation du sable, mais sans réponses :
Depuis quand, date première exploitation du sable dans le territoire d’Idjwi ? et à qui profite cette exploitation ?
Combien de tonnes par jour, par semaine, par mois et par année qui sont exploitées dans le territoire d’Idjwi en Sable ? Et pour quelle fin ?
Quelles sont les conséquences environnementales, économiques, sociales et démographiques de l’exploitation du sable sur l’île d’Idjwi ?
Que pensent les provinces du Sud-Kivu et Nord-Kivu qui bénéficient des taxes d’extraction des sables pour Idjwi ?
Quel serait le poids du sol d’Idjwi en tant que bloc qui est chaque fois ramené dans différentes villes par rapport aux eaux du lac Kivu ?
Quelle est l’étude d’impact environnemental que ces exploitants ont-ils déjà fourni non seulement sur l’environnement, mais également sur l’érosion et l’écologie d’Idjwi ?
Quels sont les plans d’atténuation et de réhabilitation environnementale envisagés par les exploitants du sable ?

Devant toutes ces problématiques, les acteurs de la société civile disent qu’ils ne peuvent pas croiser les bras et laisser la situation s’empirer et mettre en danger les générations futures.

En conséquence, plusieurs alertes ont été lancées aux deux chefs de Chefferies et à l’administrateur du territoire insulaire d’idjwi dans le souci de voir de réponses concrètes à toutes ces questions dans l’intérêt communautaire d’Idjwi, sollicitons, rendre notre plaidoyer ouvert à toutes les autorités nationales et provinciales, à tous nos élus et à toute la notabilité.


Il suffit de se rendre aux différents ports de Goma et Bukavu pour observer les collines de sable qui sont entreposées, mais aussi l’état de lieu des rivières et collines d’Idjwi sans oublier leurs impacts socio-environnementaux, précise un militant pour la justice climatique dans le territoire insulaire d’idjwi.


Et de continuer en disant que le ministère ayant en charge l’exploitation de sable dans ses mains de déclarer exactement la quantité de m3 de sable exploitée, vendue et déplacée par jour, par mois, et par an, tout en se rendant compte du danger social et environnemental qui guette ce territoire à long terme.

Par exemple, un bateau qui transporte 300 m3 en raison de trois tours par semaine, ce qui donnerait 900 m3 ; imaginez-vous, un convoi de 5 bateaux pareil par jour, par semaine, par mois et par an depuis des années et jusqu’à présent.

On pourrait découvrir un grand danger environnemental que court le territoire d’Idjwi, vu sa position géographique, écologique, climatique et environnementale.
Les exploitants du sable devraient être confrontés à la réalisation de projets prioritaires à impacts positifs présélectionnés par le forum de groupement (PLD : Plan Développement Local, CLD : Comités Locaux de Développement) et les élus doivent diligenter une enquête pour une fin utile de cette extraction.

Conséquences de l’exploitation relevées par les acteurs des organisations de la société civile
 
Notons que le déplacement de la terre d’Idjwi provoquerait des conséquence néfastes sur le plan environnemental, socio-économique, touristique, les érosions, les conflits des limites fonciers, des organisations de la biodiversité et leur disparition, la faible mobilisation de  recette liée à cette marchandise, infertilité du sol, faible production de la terre ; la déperdition scolaire du fait que les enfants abandonnent les études à l’âge scolaire pour être exploité en mariage précoce, grossesse précoce…


Solutions envisagées par les acteurs des organisations de la société civile


1. Qu’une étude soit faite pour connaitre la quantité de m3 de sable qui est exploitée à Idjwi par jour, par semaine, par mois et par an et rétrocéder plus ou moins 1$ par m3 pour aller investir dans le projet de développement communautaire d’Idjwi ;


2. Qu’un réseau communautaire soit formé en autonomisation juridique des défenseurs du climat, soit installé pour la surveillance et l’éducation environnementale à Idjwi comme territoire qui subisse ce phénomène ;


3. Que les clubs et brigades environnementaux soient installés partout dans les 6 groupements afin d’assurer la surveillance environnementale, comme le fait actuellement certains acteurs qui militent pour la justice climatique ;
Mettre à la disposition de la population ; les informations exactes, avant, pendant et après l’exploitation du sable dans une carrière dans le territoire insulaire d’Idjwi ;

4. Promouvoir l’exploitation du sable d’Idjwi en favorisant les échanges sur les opportunités d’investissement et d’affaires en inscrivant le sable parmi les minerais produit dans le territoire insulaire d’Idjwi.


5. Qu’est-ce que Droits, Environnement et Citoyenneté « dec-organisation » ? il a comme vision ; la fidélité à son idéal en ne ménageant aucun effort pour réaliser et promouvoir l’épanouissement, le bien-être et la liberté (social, culturel, éducatif, sanitaire, économique, environnementale etc.) des dignes filles et fils africains pour la construction d’un nouveau réseau mondial capable de relever les défis du temps moderne.

Emmanuel Ndimwiza

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Oredy Musanda est un développeur frontend talentueux qui se passionne pour la transformation d'idées en réalités numériques percutantes. Sa passion pour le code transparaît dans chaque ligne qu'il écrit, considérant chaque projet comme une extension de lui-même. Oredy se spécialise dans la création de sites Web modernes et fonctionnels, adaptés aux besoins spécifiques de ses clients

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